12. Ausgabe des internationalen festivals der Archäologischen Filme Von Nyon

A SITUATION PARTICULIÈRE, ÉDITION PARTICULIÈRE! 

FIDÈLE À SA TRADITION BISANNUELLE, LE FIFAN A TENU SA 12E ÉDITION EN LIGNE.

Comme lors de chaque édition, le festival donna un aperçu des dernières recherches archéologiques et permis de voyager de civilisation en civilisation à travers le temps.

Le programme de 2021 a mis l’accent sur l’archéologie glaciaire, ce nouveau champ de recherche né il y a plus de vingt ans et voué à disparaître au rythme de la fonte des glaciers. Deux films ont présenté cette discipline, complétés par des interviews et reportages réalisés pour le festival et diffusés en exclusivité.

Une séance a été présentée depuis le Musée Bible+Orient de Fribourg, partenaire du festival, durant laquelle deux films ont été proposés. Le premier parlait des fouilles réalisées en Palestine sur les traces de l’Arche d’alliance. Il a été suivi d’une interview exclusive de Thomas Römer, bibliste et administrateur au Collège de France. Le second film a eu pour propos l’histoire du Vatican.

Pour renouer avec plaisir du contact direct, et grâce à l’amélioration de la situation sanitaire, nous avons pu projeter les films primés en salle à Nyon le vendredi 11 juin 2021, la veille de la « Journée romaine » organisée par le Musée romain.

Nous avons été très heureux de présenter cette édition en ligne et nous nous réjouissons de la prochaine.

11. Ausgabe des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

1999-2019

Le Festival International du Film d’Archéologie de Nyon fête ses 20 ans.

Exceptionnellement cette édition du FIFAN a eu lieu à la salle communale de Nyon

Palmarès 2019

Programme 2019

Pour fêter cet anniversaire,  le FIFAN s’est intéressé à l’histoire du film d’archéologie. La création de la télévision a donné un nouveau souffle à la production de ce type de documentaire. Pionnière en Europe, la Télévision Suisse Romande (RTS actuelle) a entraîné avec elle d’autres chaînes nationales, entre autres celles de France ou de Belgique. La soirée inaugurale du Festival a présenté une production récente de la RTS, Archéologie en Suisse, à la recherche de l’amour, qui a été suivie par une présentation de Pierre Barde, producteur historique de la série L’homme à la recherche de son passé. Il a parlé de l’âge d’or du documentaire d’archéologie à la RTS pendant les années 1960 et 1970. La projection du film Les Mayas, tourné en 1963, a terminé cette soirée.

D’autres productions suisses ont été présentées tout au long de la semaine ; la séance de jeudi soir y a été entièrement consacrée, notamment  avec un film comme Tauredunum, un Tsunami sur le Léman. Samedi a été présenté Le geste et la matière, un film sur l’archéocéramiste suisse Pierre-Alain Capt, en sa présence.

Lors du festival, le voyage dans le temps peut se doubler d’un voyage aux quatre coins du globe. Si les grandes civilisations précolombiennes, égyptiennes ou mésopotamiennes ont été à l’honneur au long de la semaine, le programme a fait place aussi à des lieux moins connus pour leur histoire avec, par exemple, des films consacrés à la découverte du Groenland et sa colonisation par les Vikings, ou aux vestiges laissés par les premières tribus qui sillonnèrent le désert du Sultanat d’Oman voici cinq millénaires.

La session de mercredi soir a été dédiée au rapport entre l’Égypte et la tradition biblique, avec deux films sur les 10 plaies d’Egypte et une présentation de l’égyptologue Pierre Meyrat.

La journée entière de vendredi a été consacrée à la préhistoire. L’homme de Néandertal et sa problématique en a occupé l’essentiel. Quelle fut sa vie, comment a-t-il cohabité avec l’homme moderne et pourquoi a-t-il disparu ? Telles sont les questions qui ont été abordées dans les films au programme de cette journée. Quant à l’actualité archéologique, elle a été à l’honneur avec la présentation, en avant-première, du film Le mystère de la grotte de Bruniquel. Ce documentaire présente les recherches récentes qui ont permis la datation d’une structure réalisée par l’homme dans une grotte il y a 175’000 ans: il s’agirait donc de la plus ancienne construction humaine connue à ce jour.

Le samedi, une séance de midi spéciale a présenté Le papyrus oublié de la grande pyramide, un film qui dévoile le déchiffrement d’un papyrus écrit par l’un des constructeurs de la pyramide de Khéops. Le texte décrit les travaux de construction de l’une des sept merveilles du monde.

L’après-midi a été consacré à la période gauloise et romaine tandis que le festival s’est terminé en soirée par la cérémonie de remise des prix et la projection d’un choix de films primés.

Die nächste Ausgabe des Festivals findet vom 26. bis 30. März 2019 statt!

10. Ausgabe des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

Téléchargez le Palmarès 2017

Téléchargez le programme 2017


Fondé en 1999, le Festival International du Film d’Archéologie de Nyon a fêter sa dixième édition. Au cours des festivals précédents, nous avons pu observer l’évolution du film d’archéologie et l’apparition de nouvelles technologies cinématographiques adaptées au film documentaire comme les images de synthèse, la réalité virtuelle, ou la docu-fiction.

En 2017, une nouvelle technique, régulièrement utilisée au cinéma, vient se frotter au film d’archéologie. En effet, lors de la soirée d’ouverture, c’est en version 3D qu’a été projeté le film sur la capitale helvète «Aventicum D-Couverte». Deux autres films romands ont complété le programme de cette soirée entièrement consacrée à l’archéologie régionale : « La Bâtie Rouelbeau », qui a présenté les résultats de dix ans de fouilles du château Rouelbeau à Meinier (Genève) et les films réalisés pour l’Archéolab des Musées de Pully.

Tout au long de la semaine, le festival nous a fait voyager dans le monde avec des films couvrant l’histoire de tous les continents, Australie, Chine, Amérique du nord et du sud, Afrique et bien sûr l’Europe.

Un accent particulier a été mis sur la période précolombienne avec la séance du jeudi soir : Christophe Delaere, de l’Université Libre de Bruxelles, a présenté ses recherches sous-marines effectuées en Bolivie dans le lac Titicaca.

Cette dixième édition a aussi été l’occasion de réfléchir à l’histoire de l’archéologie et à la manière dont les connaissances ont évolué. Vendredi soir, le film « La naissance de la préhistoire » nous a fait revivre les balbutiements de cette discipline, son développement et l’évolution de la pensée humaine qui lui est liée.

Le festival s’est clôturé samedi soir par la remise des prix aux meilleures productions et par la projection d’un choix de films primés.

Bandes-annonces des films présentés au FIFAN:

Les rencontres de la semaine:

Panorama

Mardi 21 mars

Mercredi 22 mars

Jeudi 23 mars

Vendredi 24 mars

Samedi 25 mars

On en parle dans la presse:

Partenaires:

Cette édition a été réalisée grâce au soutient de ces partenaires:


Avec le soutien de:

-FONDATION FAMILLE SANDOZ

-Equiléo[:en]


With the support of:

-FONDATION FAMILLE SANDOZ

-Equiléo[:]

9. Ausgabe des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

Weitere informationen auf English : http://mrn.ch/en/festival/depuis-1999/edition-2015-0-97468

Download the 2015 Prize list (in French)

Download the 2015 programme (in French)


Organisation : Roman Museum
Director : Mr Christophe Goumand

A new association for an active development of the Festival

After eight very successful editions, the Roman Museum felt the need to clarify and facilitate the Festival’s workings, whilst still keeping its close link with it. The need to have a structure specially devoted to its organisation, and having resources specifically destined to its management and development, brought to the establishment of a new Association under the name „Festival International du film d’archéologie de Nyon“ (F.I.F.A.N.). First limited to the members of a steering committee, this structure will grow with the arrival of new members, thoroughly waited as soon as the next edition starts.

The Festival’s 9th edition, from 24 to 28 March 2015

Always biennial, this edition has taken place from 24 to 28 March 2015. About forty movies have been suggested to the public, free of charge, during 5 days and 9 sessions, of which the closing evening during which the prize-winning films have been presented.

The Festival is the place to inform the public of recent archaeological discoveries, throughout films, as well as a meeting and sharing place between archaeologists and the public. Thus, for instance, the film „Secrets au pays des aigles noirs“, on recent excavations in Albania by the Geneva University, has been followed by a presentation of the excavation team.

The Festival addresses different periods and themes, that broaden the Roman Museum’s framework. Thus is why prehistory was brought forward during at least two sessions dedicated to that period. The Khmer civilisation, less known by the public of our regions, was also mentioned during the week.

The looting problem as well as the various dangers that threaten archaeological sites, has been presented at the Festival throughout 2 sessions. The looting of cultural heritage, powered by a flourishing trade of archaeological artefacts ripping them from original context, is a catastrophe well known by the archaeologists. Yet, this issue is still unfamiliar to the public.

A film on Mayan civilisation has drawn a parallel between what ceramics may teach us, both ceramics owned by private collectors as well as ceramics found in situ. Better than an academic discourse, this film helps anyone to grasp the seriousness of the matter.

In order to understand what drives people to collect artefacts of mankind’s heritage, we made the acquaintance of a collector who will divulge his motivation in a film.

Depredation of historical monuments have been the subject of an Iranian film, which makes us realize that, whatever our culture, the problems associated with safeguarding Heritage are the same everywhere.

All in all, whatever the film’s subject is or whatever significance is given to the archaeological context in the film’s statement, the works selected for the Festival are all about archaeological approaches that emphasise scientific knowledge and respect of the archaeological sites and artefacts, considered to be the source of the knowledge of Heritage goods.

Vidéos

8. Auslage des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

Organisation: Römisches Museum
Direktor: Christophe Goumand

Das 8.  Internationale Festival der Archäologischen Filme von Nyon wurde wie jedes zweite Jahr vom römischen Museum organisiert und erwartete ein breites Publikum mit Heisshunger auf archäologisches Wissen. Seine Rolle ist es, die wirkliche Arbeit eines Archäologen darzustellen – die Arbeit eines Wissenschaftlers, der so gar nichts von einem Schatzsucher hat, sondern viel Zeit darauf verwendet, durch winzige Hinweise die Geschichtsschreibung zu vervollständigen. Dagegen spielen immer mehr Leute Abenteurer und sammeln archäologische Objekte als Trophäen: Dabei zerstören sie ganze Kapitel der Geschichte der Menschheit für immer. Das Programm der Eröffnungsnacht veranschaulichte diesen Gegensatz mit einem Film über die Plünderung eines Wracks in den Riffen des Indischen Ozeans, gefolgt von einer Doku über die Ausgrabungen der Genfer Universität in einer Höhle Norditaliens.

Ausserdem wurde auf die Wichtigkeit des Fundkontexts von archäologischen Artefakten eingegangen. Manche Museen handeln etwas unüberlegt, wenn sie archäologische Gegenstände kaufen und grosse Summen für Objekte ausgeben, die sich später als Fälschungen herausstellen. Andere Kunstwerke werden berühmt und daraufhin von den Ländern zurückverlangt, in denen sie gefunden wurden. Ein noch komplizierterer Fall ist die berühmte Büste der Nofretete, die in Berlin ausgestellt ist und von Ägypten zurückgefordert wird. Aus einer langen Untersuchung folgerte der Journalist und Kunsthistoriker Henri Stierlin, dass es sich dabei um eine Fälschung handelt – doch die Berliner Museen wollten sich nicht in diese höchst sensible Affäre verwickeln. Deshalb ist es bis heute nicht möglich, einige der Dokumente über die Entdeckung der Büste einzusehen.

Obwohl das Kino erst gegen Ende des 19. Jhd. erfunden wurde, gibt es seit Beginn der Menschheit animierte Bilder. Sie verschönen Höhlenwände, die bereits vor mehr als 30’000 Jahren bemalt wurden. Der Regisseur und Prähistoriker Marc Azéma stellte am Freitag eine neue Interpretation der prähistorischen Wandmalereien vor.

Die ganze Woche über lud das Festival seine Besucher zu einer Reise durch die Zeit und um die ganze Welt – von der Mongolei über Ägypten, Gallien und andere Länder bis nach Spanien – ein.

Wir danken dem Bundesamt für Kultur für seine wertvolle Unterstützung.

Um die Presseberichte herunterzuladen, klicken Sie hier.

Jury 2013

Vorsitz

  • ADOLFO CONTI, Dokumentarfilmregisseur und -prduzent, Rom, Italien.

Mitglieder

  • ERIGE SEHIRI, Filmregisseurin, unabhängige Journalistin, Tunesien.
  • PHILIPPE CURDY, Archäologe, Konservator des Historischen Museums des Wallis, Sion, Schweiz.
  • DENIS WEIDMANN, Archäologe, ehemaliger Kantonsarchäologe (Waadt), Lausanne, Schweiz.
  • MARIA LONGHENA, Amerikanistin/Archäologin, Direktorin des Festival „Storia del passato“ in Bologna.

Vidéos

7. Ausgabe des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

Organisation : Römisches Museum
Direktor : Christophe Goumand

Die Plünderung der archäologischen Fundstätten: Ein Problem im Fokus des Festival 2011

Das ganze Jahr über informiert des Römische Museum seine Besucher über die Ergebnisse der örtlichen archäologischen Forschungen und zieht ihre Aufmerksamkeit auf die Probleme, die mit der Konservierung des archäologischen und historischen Erbes einhergehen. Die Plünderung von archäologischen Fundstätten zerstört den stratigraphischen Fundkontext und beraubt somit die Objekte des Grossteils ihres wissenschaftlichen Wertes. Illegale Eingriffe in Fundstellen sind eine der grössten Gefahren, denen das archäologische Kulturerbe auf der ganzen Welt ausgesetzt ist. Unglücklicherweise wird dieses Problem ausserhalb der Fachkreise nicht genug beachtet.

Mit der Unterstützung des Bundesamts für Kultur hilft das Festival dabei, die Allgemeinheit auf diese Gefahren hinzuweisen, die nicht nur auf lokaler Ebene problematisch sind, sondern das gesamte historische Welterbe bedrohen. Gerade jetzt ist dies besonders wichtig: 2003 hat die Schweiz die 1970 abgeschlossene UNESCO-Konvention akzeptiert und setzt sich seit dem für strengere Richtlinien gegen Plünderungen ein.

Die besten Produktionen wurden von einer Jury ausgezeichnet, die aus fünf Personen aus der Welt der Archäologie und des Films kommen. Ausserdem wurde ein Publikumspreis vergeben.

Wir bedanken uns bei all jenen, die das Festival unterstützt haben:

Nyon und der Service de la Culture, die Amis des Musées de Nyon, das Bundesamt für Kultur, der Cercle genevois d’archéologie, die Usine à gaz, der kürzlich verstorbene Herr P.-A. Bertola und die Zeitung La Côte.

Die Jury

Präsident der Jury

  • Véronique Dasen, ausserordentliche Professorin der klassischen Archäologie, Universität Freiburg (Schweiz)

Mitglieder

  • Romain Pigeaud, Prähistoriker, Direktor der éditions Errance, Paris (Frankreich)
  • Dominique Delporte, Journalist und Regisseur, spezialisiert auf Archäologie, Tournai (Belgien)
  • Carole Lazio, Medienberaterin, spezialisiert in Filmwissenschaften und Archäologie, New-York (USA)
  • Philippe Clivaz, Generalsekretär, Visions du Réel, Nyon (Schweiz)

 Videos

6. Ausgabe des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

Organisation: Römisches Museum

Direktor: Christophe Goumand

Ein Geburtstag mit grossem Publikum und viel Geselligkeit

Zum 10. Geburtstag des Festivals haben wir uns über den Enthusiasmus des vollen Hauses an der Eröffnungsnacht gefreut. Das gesellige Ambiente und der warme Empfang – mittlerweile die Markenzeichen des Festivals – waren auch dieses mal wieder unübertroffen.

Ein Treffen zwischen Publikum und Archäologen

Das Festival bietet die Möglichkeit zu einem Treffen zwischen Publikum und Archäologen. Wir möchten hier einmal betonen, dass die Archäologie schlussendlich nichts anderes ist, als Frauen und Männer, die mit konkreten Realitäten umgehen. Solche Treffen bringen eine unermessliche, menschliche Dimension in die Wissenschaft; daher war es uns eine Ehre, Gilbert Kaenel, Philippe Bridel und Jean Clottes willkommen zu heissen. Alle drei sind bedeutende Forscher auf sehr unterschiedlichen Gebieten: Die Frühgeschichte von Westeuropa, das ägyptische Mönchswesen in den ersten Jahrhunderten des Christentums und die prähistorische Wandmalerei. Sowohl ihre Vorträge als auch einige Filme beweisen, dass es eher Einzelpersonen als Institutionen sind, die für die Archäologie verantwortlich sind (wobei ein institutioneller Rahmen selbstverständlich notwendig ist). Die Archäologie ist bei Weitem nicht vor den Unruhen und Unbeständigkeiten des gewöhnlichen Lebens geschützt – sie zeichnet sich eher durch verschiedene Anpassungen aus und spiegelt auf ihre eigene Art die Probleme und Funktionsweisen der heutigen Gesellschaft wieder.

Programm und Regisseure

In den letzten zehn Jahren hat die Filmqualität deutlich zugenommen. Das Fernsehen strahlt immer mehr archäologische Filme aus und trägt somit zweifellos zu dieser Verbesserung bei, die ein Programm von hoher Qualität für eine ganze Woche möglich gemacht hat.

Zum ersten Mal hatten wir genug einheimische Filme, um einen ganzen Abend damit zu füllen, der übrigens gut besucht war.

Immer mehr Regisseure und Regisseurinnen kennen das Festival und kommen nach Nyon, um ihre Filme vorzustellen und wichtige Kontakte zu knüpfen. Im Jahr 2009 sind sie aus Frankreich, Italien, Deutschland, Belgien, Israel und Spanien angereist.

Die Preisträger

Die diesjährige Liste der Preisträger zeigt das Einfühlungsvermögen der Jury. Gewinner waren nicht die Filme, die mehr oder weniger spektakuläre Ergebnisse der archäologischen Forschungen gezeigt haben. Es waren die Filme über die Verstrickung der Archäologie in die Probleme und Unsicherheiten des alltäglichen Lebens und über Fragen, die den Horizont der strikten Wissenschaft überschreiten, die ausgezeichnet wurden. Dies ist vor allem bei drei Preisträgern gut sichtbar: „Le mystère de l’homme de Florès“ (Das Rätsel um den Mann von Flores), „Les fouilles de la discorde“ (Die Ausgrabungen der Zwietracht) et „Oublier le passé“ (Die Vergangenheit vergessen).

Die Jury

Vorsitz

  • Jean Terrier, Kantonsarchäologe, Genf

Mitglieder

  • Tahar Ben Redjeb, Projektierungsingenieur, DRAC Picardy (regionales archäologisches Amt), Amiens, Frankreich
  • Marie-Laure Widmer-Baggiolini, Produzentin, Temps Présent, Télévision suisse romande, Genf
  • Jean-Luc Bouvret, Regisseur, Paris, Frankreich
  • Corinne Martin, Regisseur-Assistentin, Fonction cinéma, Genf

5. Ausgabe des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

Organisation: Römisches Museum

Direktor: Christophe Goumand

Diese fünfte Ausgabe des Festivals war von Intensität, Geselligkeit und Gegenseitigkeit geprägt. An fast jedem Abend hatten wir ein volles Haus.

Drei Themenabende

Drei Abende wurden von Gastrednern moderiert: Allen voran leitete Charles Bonnet, dessen beispielhafte Karriere von der Entdeckung der schwarzen Pharaonen gekrönt wird, das Publikum durch den Abend des 21. März, der im Zeichen der Archäologie im Sudan stand. Vor allem Stéphane Goël’s Film über die Ausgrabungen seines Teams in Kerma fand grossen Anklang beim Publikum.

Jean-Claude Margueron, der mit seinem Team die aussergewöhnliche Stadt Mari in Mesopotamien (heute in Syrien) wieder zum Leben erweckt hat, moderierte den Abend vom Freitag 23. März, der sich um den Nahen Osten drehte. Sein Beitrag zeigte vor allem, bis zu welchem Ausmass die Forschung mit unwissenschaftlichen Problemen im Widerspruch steht.

Der Abend vom Donnerstag 22. März war dem Problem der Fundstättenplünderung im Zusammenhang mit dem antiken Kunsthandel gewidmet. Dank dem Beitrag von Gilbert Kaenel konnte das Festival dieses heikle Thema behandeln, das zwar ein fundamentaler Teil der Archäologie ist, aber nicht nur die Wissenschaft angeht. Wirtschaftliche und politische Interessen spielen dabei eine wichtige Rolle. Unglücklicherweise sind die Spezialisten häufig hilflos im Angesicht der einflussreichen Netzwerke, die mit gestohlenen Gegenständen handeln, wie der Film „Alerte au pillage des royaumes de Saba“ (Plünderungsalarm in den Königreichen von Saba) zeigt. Die Doku „Effacer la mémoire“ (Das Gedächntis auslöschen) beweist am Beispiel des Iraks, dass jedoch nicht nur die Wissenschaftler von diesen Problemen beunruhigt sind: Grosse Teile der Bevölkerung können auf die Notwendigkeit aufmerksam gemacht werden, ihr Kulturerbe zu erhalten und auszustellen. Die Jury hat dieses Thema als roten Faden für ihre Arbeit ausgesucht, was die Liste der Preisträger deutlich wiederspiegelt.

Die Zusammenarbeit mit Eric Huysecom, Präsident des Cercle genevois d’archéologie und Dozent am Institut für Anthropologie der Universität Genf, wurde dieses Jahr weitergeführt.

Die Jury

Vorsitz

  • Michel Fuchs, Ausserordentlicher Professor für Archäologie der römischen Provinzen am Institut für Archäologie und Antike Wissenschaften, Universität  Lausanne

Mitglieder

  • Nassera Zaïd, Doktor in Archäologie, Chefredakteur der Zeitschrift Ushuaia
  • Serge Lemaitre, Archäologe, Assistent im Königlichen Museum für Kunst und Geschichte, Brüssel und Präsident von asbl kineon, Brüssel
  • Jean-Marie Gindroz, Produzent, Fonction cinéma, Genf
  • Philippe Axell,Produzent und Regisseur, Eprave, Belgien

4. Auflage des Internationalen Festivals der Archäologischen Filme von Nyon

Organisation : Römisches Museum
Direktor : Christophe Goumand

Dieses Jahr wurden drei Preise, davon einer für den besten Low-Budget-Film, sowie drei Auszeichnungen und der Publikumspreis vergeben. Wir möchten uns bei unserem Publikum bedanken, das dem verführerischen Frühlingswetter draussen widerstanden hat: Es hat sein Interesse und seine Aufmerksamkeit durch eine aktive Beteiligung an den Diskussionen sowie ein freundschaftliches Beisammensein mit den Wissenschaftlern bei den vielen Vorstellungen und Präsentationen gezeigt. Dies ist der Beweis, dass Dokumentationen jedem einen Zugang zu Themen bieten, die normalerweise Spezialisten vorbehalten sind.

Neue Ansätze

Die Zusammenarbeit mit Eric Huysecom, Präsident des Cercle genevois d’archéologie und Dozent am Institut für Anthropologie der Universität Genf, hat uns nicht nur die Augen für die Ethnoarchäologie geöffnet, die ausserhalb der Fachkreise leider nur wenig bekannt ist, sondern auch die Rolle des archäologischen Films als historisches Dokument in den Fokus gerückt. Das diesjährige Programm drehte sich insbesondere um die Zerbrechlichkeit der archäologischen Informationsquellen und die Notwendigkeit, letztere zu erhalten, einzusetzen und an künftige Generationen weiterzugeben. Einige Filme – davon einer aus 1913 – hauchten den uralten Techniken und Handgriffen des Eisengusses in Afrika noch einmal Leben ein, als sie für die Kameras ein letztes Mal ausgeführt wurden. Das Festival hat einen festen Platz in diesen Forschungen. Wir freuen uns darauf, diese Zusammenarbeit in zwei Jahren zu weiterzuführen.

Die Jury

Dieses Jahr kommen drei der Jurymitglieder aus Frankreich, zu denen der Vorsitzende Jean-François Renac und Christophe Frédérick-Linget, Filmeditor von „Sagalossa“ (Preisträger des Festivals 2003) und Chefeditor in Lille, gehören. Für letzteren war ein Platz in der Jury besonders wichtig, da sein Berufszweig bei dieser Art von Veranstaltung häufig untervertreten ist.

Vorsitz

Jean-François Renac, Vertriebsverantwortlicher des Amts für Filme der wissenschaftlichen Forschung (CERIMES), Nationales Kultusministerium, Frankreich

Mitglieder

Marc-André Haldimann, Archäologe, Konservator der Abteilung für Archäologie, Kunst- und Geschichtsmuseum, Genf

Bruno Bréart, Archäologe, Regionaler Konservator für Archäologie, DRAC Franche Comté, Besançon

Christophe Frédérick-Linglet, Chefeditor, Lille, Frankreich

Hicham Alhayat, Regisseur, Schauspieler, Genf

Das  Festival 2005 auf TSR!

3e édition du Festival international du film d’archéologie de Nyon

Organisation : Musée romain.
Directeur : M. Christophe Goumand.

Le palmarès

GRAND PRIX DU FESTIVAL

« Sagalassos, la cité oubliée », Belgique, 52’, réalisation : Philippe Axell

Ce film montre une magnifique image globale de l’archéologie, accessible à tout public, et où chaque discipline peut se retrouver. Il met en valeur la pluridisciplinarité, précisant bien les objectifs de l’archéologie, de la découverte à la reconstitution, en passant par l’interprétation et en s’attachant aux différents aspects du passé de l’homme.

Il met en évidence l’intérêt des recherches à long terme, et il est particulièrement méritoire que, pour réaliser ce film, les travaux des archéologues ont été filmés lors de chaque campagne de fouille durant 12 années.

L’image est magnifique et le montage est excellent. Les images de synthèse sont spectaculaires et elles s’intègrent parfaitement dans le film. De plus, ce film démontre très bien les ambiances de fouille, au travers des relations humaines et du respect mutuel entre toutes les personnes de l’équipe, notamment entre les ouvriers locaux et les archéologues étrangers de la mission.
C’est une archéologie soucieuse de l’homme d’aujourd’hui et du futur. Elle travaille sur le long terme en encourageant un développement durable de toute une région.

PRIX DU MEILLEUR FILM À PETIT BUDGET :

«Le Rêve de Scipion, mort et pouvoir dans la Rome antique», Italie, 50’, réalisation : Adolfo Conti alias John Michael.

Ce film est un véritable travail d’auteur pour la puissance et la poésie de la narration. Il est construit de manière très cinématographique. Son intérêt pédagogique et historique est indéniable, ainsi que la qualité et le style de l’image.

Sans le savoir, il est impossible de s’imaginer qu’il s’agit d’un film à petit budget. Nous tenons à remercier son auteur de nous démontrer qu’il n’y a pas de lien direct entre la somme investie dans une œuvre cinématographique et sa qualité.

PRIX DU JURY :

« Les derniers jours d’Herculanum », France, Italie, 52’, réalisation : Maurice Ribière et Marco Visalberghi

Ce film utilise la fiction de manière très réfléchie car les données scientifiques croisent la fiction et la fiction est contrôlée par les données scientifiques.

C’est une excellente œuvre de vulgarisation qui exploite les données scientifiques avec précision.
C’est aussi une saisissante reconstitution du drame qui s’est déroulé dans ces journées d’août 79 à Herculanum et à Pompéi.

PRIX DU PUBLIC :

« Les derniers jours d’Herculanum », France, Italie, 52’, réalisation : Maurice Ribière et Marco Visalberghi

MENTIONS SPÉCIALES

« Les hommes oubliés de la vallée des rois », France, 52’, réalisation : Jérôme Prieur

Cette mention est décernée pour la poésie et la mise en valeur de l’individu dans ce film. Elle prime le travail d’écriture «scénaristique» et cinématographique du réalisateur qui a su, à travers la mise en mouvement heureuse et constante de la caméra ainsi que l’utilisation judicieuse d’éclairages sobres mais significatifs, transporter le spectateur dans la «petite histoire» des artisans à l’origine de quelques-uns des plus grands chefs d’œuvre de la «grande histoire» de l’Art et de l’Archéologie.
Le film, brillant et sans fioritures, rend hommage, par sa poésie touchante, à la civilisation égyptienne.

« Bilâd Chinquît, le pays de Chinguetti », Italie, 59’, Réalilsation : Lucio et Anna Rosa

La mention est décernée pour la découverte d’un patrimoine inconnu. Ce film donne l’occasion de visiter des lieux pratiquement inconnus.

Il est monté de manière simple, sans action spectaculaire, et sans recourir à l’utilisation d’images de synthèse, sans grands moyens techniques, sans «Range Rover»; mais avec des images inoubliables du désert, des chameaux, des vieux livres précieux, des hommes qui vivent dans le désert et des villes antiques qui, jusqu’à aujourd’hui, n’étaient pas des sujets archéologiques. Alors que le désert engloutit progressivement les maisons, le film en conserve les images.

Le jury

Président du jury :

  • M. Eric Huysecom, maître d’enseignement et de recherche, département d’anthropologie et d’écologie, Université de Genève.

Membres :

  • M. Thierry Luginbühl, professeur d’archéologie provinciale romaine, Université de Lausanne.
  • M. Marc Azema, réalisateur, préhistorien, Montpellier.
  • M. Kurt Denzer, réalisateur, directeur du Festival du film d’archéologie de Kiel, Université Christian Albrecht Kiel.
  • M. Jean-Daniel Farine, recherchiste, Télévision suisse romande, Genève.